La chronique

Certains romans ne se contentent pas de divertir : ils dérangent, bousculent, provoquent. Le Sang du Christ de Frédéric Mars fait partie de ceux-là. Une lecture qui m’a profondément troublé, remettant en question certains repères, certaines croyances que je pensais solidement ancrés, et qui pourtant ne sont déjà pas les officielles

Ce roman ne ménage pas son lecteur. Dès les premières pages, on comprend qu’on s’engage sur un terrain glissant, à la frontière du sacré, de l’interdit, et d’une vérité qu’on préférerait parfois ne pas voir en face. Et pourtant, l’histoire est si bien construite, si prenante, qu’on accepte de se laisser guider, voire manipuler, par une plume audacieuse.

Frédéric Mars explore ici un sujet sensible, voire explosif, avec intelligence et une redoutable efficacité narrative. C’est un thriller théologique haletant, mais aussi une réflexion dérangeante sur la foi, la manipulation et le pouvoir de ceux qui détiennent "la vérité".

Oui, j’ai été déboussolé. Oui, certaines idées m’ont surprises. Mais c’est aussi ce qui rend ce roman si puissant. Il m’a sorti de ma zone de confort, m’a fait voir certaines choses sous un jour différent — et c’est précisément pour ça que je le recommande.

Le Sang du Christ n’est pas une lecture anodine. C’est une expérience. Un choc. Une claque littéraire dont on ne ressort pas indemne.