
- Auteur
- Eric SOLAL
- Titre
- UNE MAMAN QUI NE M'AIMAIT PAS
- Maison d'édition
- Robert LAFFONT
- Relecture
- Oui
- Service de presse
- Non
Retour de lecture – *Une maman qui ne m’aimait pas* d’Éric Solal
Il est des livres qu’on referme le cœur lourd, non pas parce qu’ils sont de simples coups de cœur littéraires, mais parce qu’ils remuent l’âme, parce qu’ils résonnent cruellement avec notre propre histoire. *Une maman qui ne m’aimait pas* est de ceux-là. Difficile de le terminer sans avoir les larmes aux yeux. Non de beauté, mais de douleur. De reconnaissance. De miroir.
À travers les mots d’Éric Solal, c’est une part de mon passé qui s’exprime : une mère toxique, égoïste, castratrice, non aimante… Je connais. Trop bien. Comme un écho intime, insupportable et salvateur à la fois. À la page 397, cette phrase m’a foudroyé·e : « … je l'ai laissée partir, la détestant infiniment, elle n'était plus ma mère, juste une femme haïssable, infréquentable. » C’est dur, violent, mais c’est aussi, parfois, la vérité nue de tant d’enfants devenus adultes blessés.
Ce livre est un cri. Un cri qui libère. Un livre nécessaire, parce qu’il ose dire l’indicible : que non, toutes les mères ne sont pas des saintes. Que oui, certaines détruisent au lieu d’aimer. Et que les enfants de ces femmes ont aussi le droit d’exister, de témoigner, de se reconstruire.
Je n’en dirai pas plus. Sauf : lisez ce livre.
Il est des livres qu’on referme le cœur lourd, non pas parce qu’ils sont de simples coups de cœur littéraires, mais parce qu’ils remuent l’âme, parce qu’ils résonnent cruellement avec notre propre histoire. *Une maman qui ne m’aimait pas* est de ceux-là. Difficile de le terminer sans avoir les larmes aux yeux. Non de beauté, mais de douleur. De reconnaissance. De miroir.
À travers les mots d’Éric Solal, c’est une part de mon passé qui s’exprime : une mère toxique, égoïste, castratrice, non aimante… Je connais. Trop bien. Comme un écho intime, insupportable et salvateur à la fois. À la page 397, cette phrase m’a foudroyé·e : « … je l'ai laissée partir, la détestant infiniment, elle n'était plus ma mère, juste une femme haïssable, infréquentable. » C’est dur, violent, mais c’est aussi, parfois, la vérité nue de tant d’enfants devenus adultes blessés.
Ce livre est un cri. Un cri qui libère. Un livre nécessaire, parce qu’il ose dire l’indicible : que non, toutes les mères ne sont pas des saintes. Que oui, certaines détruisent au lieu d’aimer. Et que les enfants de ces femmes ont aussi le droit d’exister, de témoigner, de se reconstruire.
Je n’en dirai pas plus. Sauf : lisez ce livre.