La chronique

Auteur
Frédérique HOY
Titre
ET UN JOUR, DISPARAÎTRE
Maison d'édition
Autoédition
Relecture
Oui
Service de presse
Non
4ème de couverture

Depuis cet hiver 2010, les Verley tentent de survivre à la disparition de leur fille cadette. Si Agathe en particulierne peut s'y résoudre, c'est qu'on a jamais retrouvé le corps de Juliette. Et alors que tout le monde l'encourage sur le chemin du deuil, sa rencontre passionnelle avec un homme plus qu'énigmatique va raviver le souvenir et l'obsession dans son coeur. C'est en tissant des liens avec le passé qu'elle finira par comprendre l'effroyable destin de Juliette.

CHRONIQUE

Voilà le résumé de l'histoire, un roman noir, psychologique. Les liens ténus d'une famille déchirée qui se laisse aller dans le manque d'échange. Les souffrances non partagées par l'incompréhension, la peur de déranger de rabâcher sans cesse sa détresse. Et puis l'éloignement familiale qui fait mal et détruit tout un chacun.

Quand la vie d'un enfant est fauchée, et plus encore lors d'une disparition, personne n'en sort indemne, il reste deux solutions, soit les liens se soudent, soit tout éclatent.

Un sujet grave, comment s'en sortir après un tel drame.
Mais également une belle leçon de vie à prendre en compte pour la fratrie.

Même si JE savais un peu avant la moitié du livre qui était la cause de tout, il n'en reste pas moins que le suspense reste entier sur l'épilogue et les raisons d'une telle folie.
Tout est bien noir et bien glauque dans l'histoire de certains personnages, mais l'écriture reste belle sans être obscure.

L'histoire se lit très facilement, les chapitres sont en alternance avec le présent et le passé, et nous aide à comprendre la tragédie de Juliette.

En conclusion, les histoires de familles, les non-dits feront toujours plus de mal en restant secrètes car bien des drames alors seraient évités.

Et puis un proverbe qui me vient à l'esprit en cours de lecture :
Les cordonniers sont toujours les plus mal chaussés.